Béatrice de Jurquet

Née à Saint-Girons dans les Pyrénées ariégeoises. Vit depuis 1972 à Lyon où elle a été longtemps psychanalyste.

Membre du jury du Prix Kowalski, prix de poésie de la ville de Lyon.

Béatrice de Jurquet

 

Ça va mal tout va mal, éditions Commune Mesure, 1974.

Molly Furgo, éditions Commune Mesure, 1981.

Cour intérieure, éditions de l’Aube, 1991.

La Traversée des lignes, Circé, 1997.

Le Jardin des batailles, Circé, 1999, Prix Louise Labé 2000.

Si quelqu’un écoute, La Rumeur Libre, 2018, Prix Max Jacob, 2018, Prix Mallarmé, 2018.

 

Contributions

Nel pieno giorno dell’oscurita  (Anthologie de la poésie française contemporaine, 2000)

Publications dans diverses revues de poésie, dont Action Poétique, Odradek, Poésie-Rencontre, La Nouvelle Revue Française, Le Nouveau Recueil

Collaboration au n°16 de la bibliothèque oulipienne, La Cantatrice Sauve.

 

Traductions :

Deux rives, du poète de langue italienne Fabio Pusterla, traductions par Philippe Jaccottet et Béatrice de Jurquet. Préfacé par Béatrice de Jurquet. Edition bilingue.Cheyne, 2002.

Traductions de poèmes de Fabio Pusterla dans les revues Conférence et Le Nouveau Recueil.

*

Quand j’ai eu tous les âges

 

Quand j’ai eu tous les âges les choses

dans leur nuit se sont mises à dire

que l’eau douce je l’appellerais ma fille

sable bruissant je lui dirais mon fils

 

Aux animaux

qui nous regardent toujours dans les yeux

je parlerais comme à n’importe lequel d’entre nous

 

et les esprits qui dansent

ce sont les mots pour dire qu’on est heureux

 

Si quelqu’un écoute, La rumeur libre, 2018, p.63

 

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